Avec Jennifer Padjemi : journaliste, critique et autrice de Féminismes & Pop Culture, Selfie : Comment le capitalisme contrôle nos corps et du Podcast Miroir Miroir qui porte sur les représentations, la beauté et le corps.

Jennifer Lufau : présidente de l'association Afrogameuses, une association qui milite pour une industrie du jeu-vidéo plus inclusive et contre le racisme et le sexisme encore très présents dans le milieu. Elle est aussi Consultante en Diversité (Diversity Consultant).

Et Mehdi Derfoufi : chercheur et maître de conférences à l'université Paris 8 en études de genre et en études postcoloniales , auteur de Racisme & jeu vidéo, seul ouvrage sur ce sujet en France.

Résumé de la conférence :
Nous grandissons toutes et tous entouré·es d’images, de modèles : la publicité, les médias, les jeux-vidéo, les films, les séries... Cet imaginaire est essentiel dans la construction de notre identité. Il influence la façon dont nous nous percevons et nous nous construisons, comment nous imaginons notre avenir et notre place dans la société mais aussi comment nous y percevons l’autre.

Qu’arrive-t-il quand ces représentations sont partielles ou stéréotypées dans les médias de masse ? Par qui et pour qui ces images et modèles sont-ils produits ?

Le sujet est vaste et fait couler beaucoup d’encre. Les préoccupations qu’il suscite ravivent des débats de société fondamentaux : le racisme, les lgbtphobies, le sexisme, le validisme, l’âgisme, etc.

Les (non) représentations et les fonctions des personnages minorisés dans les fictions et l’espace médiatique témoignent des évolutions, des résistances et des inégalités de notre réalité.

Avec nos invité·es, nous aborderons la Pop culture en tant que miroir de notre société et de ses enjeux. Comment cette fabrique à imaginaire influence-t-elle notre construction identitaire et comment les minorités (réelles ou supposées) y trouvent (ou non) leur place : en tant que créateur·rices, auteur·rices et consomm’ateur·rices.

Enfin comment la Pop culture permet-elle d’aborder les questions de migrations, d’identités, de genre, d’orientation sexuelle, de métissage, d’inégalités...

Contribue-t-elle à changer nos représentations et lutter contre les discriminations, le racisme, le sexisme, etc. ? Quels outils avons-nous pour aiguiser notre regard face à cette avalanche d’images et passer de consommateur·rices à consommacteur·rices.

Cette rencontre menée par l’artiste Magalie Mobetie, le collectif « On A Slamé Sur La Lune » et des membres du projet « MANIFEST » interroge l’intégration des technologies numériques dans le processus de création artistique et montre comment les oeuvres numériques permettent de nouvelles perspectives de médiation de l’histoire et du patrimoine. Cette rencontre souhaite aborder les questions de médiation, de processus créatif à partir de matériaux historiques (archives, archéologie, patrimoine, etc.) et d’usage d’outils numériques.

Ce temps proposé permettra d’échanger avec des professionnels et des étudiants sur ces questions à la jonction entre numérique, art et patrimoine. C’est l’opportunité de s’interroger ensemble sur ces modes de médiation qui se développent et d’échanger sur des retours d’expérience.

Rencontre dédiée aux professionnels et étudiants Info & réservation : contact@anneauxdelamemoire.org

Le numérique devient omniprésent dans nos pratiques culturelles, notamment dans les champs de l’histoire et du patrimoine où il peut être un formidable outil de médiation. À travers l’exemple de projets artistiques alliant histoire et numérique, artistes et chercheurs s’interrogent sur les nouveaux rôles du numérique et les possibilités qu’il permet. Comment l’association des arts et du numérique autour de thématiques historiques permet de sensibiliser les citoyens, de révéler des faits et de permettre un changement de regard sur le passé et nos sociétés actuelles ?

AVEC : le collectif nantais « Étrange Miroir », le collectif « On A Slamé Sur La Lune », l’artiste Magalie Mobetie et le chercheur Yann Lignereux (Nantes Université).

MODÉRATION : Pop Média

Entrée libre & gratuite Durée 1h00

Présent dans tous les foyers, le coton est aujourd’hui la première fibre naturelle utilisée dans la confection de vêtements et produits d’hygiène. L’exposition « Coton, la Conquête du Monde » aborde cette fibre végétale comme objet de commerce international qui s’est développé avec la traite transatlantique et les sociétés coloniales. L'exposition vous conduira à découvrir l'histoire des territoires de l'Ouest de la France et leurs connexions avec l'Amérique, l'Afrique et l'Asie dans une histoire mondialisée et interconnectée qui prend ses racines au 17e siècle. S’appuyant sur des textes, des iconographies et des illustrations originales, avec la collaboration de l’artiste Audrey Caron, l’exposition est imaginée pour satisfaire la curiosité de tous les publics et promouvoir la connaissance du patrimoine local mais aussi, du patrimoine immatériel, matériel et végétal. L'exposition invite les visiteurs à s'interroger sur le processus de la mondialisation à travers une fibre si familière qui a révolutionné notre façon de consommer et de produire : le coton. 

Exposition à découvrir du 16 septembre au 12 novembre 2023 dans le Parc du Grand Blottereau.

Arrivée sur Angers pour rejoindre son mari, les premiers temps de Mongia en France n'ont pas été faciles mais elle est depuis lors devenue une médiatrice de quartier et à aidé maintes femmes à s'intégrer par la langue... devenue également élue municipale, Mongia va amener les élèves à réfléchir sur l'intégration, les discriminations, le racisme.

Dans le cadre de la lutte contre le racisme et les discriminations, Mongia Sassi, témoin de Paroles d'Hommes et de Femmes, vient narrer son parcours de vie. La rencontre interactive de deux heures permet aux jeunes de mieux appréhender les parcours migratoires, de développer une ouverture culturelle et des discussions sur la lutte contre le racisme dans le cadre des festivals Dilcrah

Partir de son pays jeune pour grandir et être scolarisée dans une autre culture en Côte d'Ivoir, avant de s'intégrer en France en Vendée, cette expérience de vie, de changements unique permet à Rima de toucher les jeunes et de les amener à réfléchir sur la migration, sur le racisme, sur la différence. Créatrice d'entreprise de restauration, elle a la voix, le dynamisme indispensable pour être écoutée, respectée par les jeunes.
Dans le cadre de la lutte contre le racisme et les discriminations, Rima el Cheik, témoin de Paroles d'Hommes et de Femmes, vient narrer son parcours de vie. La rencontre interactive de deux heures permet aux jeunes de mieux appréhender les parcours migratoires, de développer une ouverture culturelle et des discussions sur la lutte contre le racisme dans le cadre des festivals Dilcrah.

Jacek né sous le communisme de l'Est va accompagner les jeunes à mieux appréhender les notions de liberté, de droits, d'intégration dans des sociétés occidentales. Ancien enseignant en Histoire, les élèves vont mieux comprendre l'évolution de l'Europe à travers les événements mondiaux, les mouvements de populations. Dans le cadre de la lutte contre le racisme et les discriminations, Jacek Rewerski, témoin de Paroles d'Hommes et de Femmes, vient narrer son parcours de vie de sa Pologne de naissance à la France. La rencontre interactive de deux heures permet aux jeunes de mieux appréhender les parcours migratoires, de développer une ouverture culturelle et des discussions sur la lutte contre le racisme dans le cadre des festivals Dilcrah

Dans le cadre de la lutte contre le racisme et les discriminations, Rima El Cheik, témoin de Paroles d'Hommes et de Femmes, vient narrer son parcours de vie de son Liban natal avant son adolescence en Côte d'Ivoire et à son arrivée puis mariage en France, en Vendée où elle découvrira les particularismes locaux et créera son entreprise de restauration libanaise. Femme active elle sait parler aux jeunes et les amener à réfléchir sur la migration, la lutte contre le racisme et les discriminations. La rencontre interactive de deux heures permet aux jeunes de mieux appréhender les parcours migratoires, de développer une ouverture culturelle et des discussions sur la lutte contre le racisme dans le cadre des festivals Dilcrah.