Rapport "Le changement de sexe pour les personnes transgenres en droit français, entre un passé révolu et des avenirs incertains : le parcours des combattants d'aujourd'hui"
Découvrez ce rapport sur la procédure de modification de la mention du sexe à l'état civil. Écrit par Mme. Maxime-Margaret Loiry, cheffe du pôle des transidentités de Stop Homophobie, sous la direction d'Amélie Imbert, maîtresse de conférences en histoire du droit de l'Université Grenoble-Alpes
Écrit par Mme. Maxime-Margaret LOIRY, cheffe du pôle des transidentités de Stop Homophobie, sous la direction d'Amélie IMBERT, maîtresse de conférences en histoire du droit de l'Université Grenoble-Alpes, il s'agit d'un travail permettant de comprendre les tenants et les aboutissants théoriques des transidentités lorsque celles-ci sont appliquées aux règles de l'état civil. De par son caractère inédit notamment avec la réalisation d’entretiens, d’une analyse multifactorielle du paradigme transgenre et de l’apport des positions militantes et politiques de tout horizon, Mme. Maxime-Margaret LOIRY démontre que les transidentités sont plus que jamais d’actualité et conduisent à l’effritement salutaire d’une hétéronormativité nocive. Une véritable mutation des questions relatives aux droits des personnes transgenres devenues éminemment politiques est en cours. Aujourd’hui, cela permet d’offrir des occasions de rendre visible les transidentités pour les personnes en questionnement sur leur identité de genre et aux allié(e)s de la communauté LGBTQIA. Il devient plus qu’urgent d’apporter un renouveau sans précédent dans l’approche du fait transidentitaire en France en n’écrivant pas contre mais pour et avec les personnes concernées par le sujet. C’est l’ambition de ce rapport.
Associer des revendications politique, culturelle et sociétale issues des terrains militants face aux innombrables difficultés que rencontrent les personnes transgenres permettent de dévoiler la dure réalité des parcours de transition en France dans un univers transphobe. Concevoir un unique parcours de transition est dangereux face à la diversité transgenre, le faire sans les personnes transgenres est inacceptable. Elles seules détiennent les réponses. La France doit impérativement prendre en compte le respect des genres et des sexualités en accordant la même effectivité des droits et libertés à ces personnes qui n’ont pas à prouver qu’elles sont différentes car elles sont comme les autres : des citoyennes et des citoyens à part entière de la République française.
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